Hospitalité des Yvelines
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Jour 3 – Mercredi 15 avril

Thème de la journée

Tout privilège en Dieu est fait pour partager

Son mérite tient dans cet accueil humble et manifesté dans sa parole à l’ange Gabriel : « Voici, la servante du Seigneur, qu’il m’advienne selon ta parole » (Lc., 1, 38).

Programme

Nous sommes encore à St Pie X ce matin, mais pour la messe internationale. Un grand moment où nous avons vraiment le sentiment de faire église !
Et ensuite, c’est la traditionnelle photo de diocèse. « Ne bougez plus. Un, deux, trois ! ».
Cet après-midi, ce sont les premiers passages aux piscines.

         Aller aux piscines et ramener de l’eau

PREMIÈRE LECTURE

« Ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus, lève-toi et marche » (Ac 3, 1-10)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
Pierre et Jean montaient au Temple pour la prière de l’après-midi, à la neuvième heure.
On y amenait alors un homme, infirme de naissance, que l’on installait chaque jour à la porte du Temple,
appelée la « Belle-Porte », pour qu’il demande l’aumône à ceux qui entraient.
Voyant Pierre et Jean qui allaient entrer dans le Temple, il leur demanda l’aumône.
Alors Pierre, ainsi que Jean, fixa les yeux sur lui, et il dit :
« Regarde-nous ! »
L’homme les observait, s’attendant à recevoir quelque chose de leur part.
Pierre déclara :
« De l’argent et de l’or, je n’en ai pas ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus Christ le Nazaréen, lève-toi et marche. »
Alors, le prenant par la main droite, il le releva et, à l’instant même, ses pieds et ses chevilles s’affermirent.
D’un bond, il fut debout et il marchait. Entrant avec eux dans le Temple, il marchait, bondissait, et louait Dieu.
Et tout le peuple le vit marcher et louer Dieu. On le reconnaissait :
c’est bien lui qui était assis à la « Belle-Porte » du Temple pour demander l’aumône.
Et les gens étaient frappés de stupeur et désorientés devant ce qui lui était arrivé.

– Parole du Seigneur.

PSAUME

(104 (105), 1-2, 3-4, 6-7, 8-9)

R/ Joie pour les cœurs qui cherchent Dieu ! ou : Alléluia ! (104, 3b)

Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits ;
chantez et jouez pour lui,
redites sans fin ses merveilles.

Glorifiez-vous de son nom très saint :
joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !
Cherchez le Seigneur et sa puissance,
recherchez sans trêve sa face.

Vous, la race d’Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu’il a choisis.
Le Seigneur, c’est lui notre Dieu :
ses jugements font loi pour l’univers.

Il s’est toujours souvenu de son alliance,
parole édictée pour mille générations :
promesse faite à Abraham,
garantie par serment à Isaac.

ÉVANGILE

Il se fit reconnaître par eux à la fraction du pain (Lc 24, 13-35)

Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Alléluia. (Ps 117, 24)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs,
à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.
Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? »
Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem
qui ignore les événements de ces jours-ci. »
Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète
puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré,
ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël.
Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe
nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ;
elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.
Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ;
mais lui, ils ne l’ont pas vu. » Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire
tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir :
« Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux,
ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route
et nous ouvrait les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem.
Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité :
il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route,
et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.

– Acclamons la Parole de Dieu.

Homélie de notre aumônier le Père Alain Eischerman

NOUS ESPÉRIONS…

(homélie de ce jour 15 avril 2020, Mercredi de Pâques)

En ce troisième jour de notre pèlerinage, la première lecture de la liturgie de ce jour (Actes 3,1-10) nous rappelle qu’au début les Apôtres ont continué à être des adeptes de la liturgie du Temple. En même temps ils ont refait la Cène comme Jésus le leur avait recommandé. Ils n’ont pas compris tout de suite que cela allait remplacer toutes les liturgies du Temple.
De même dans l’évangile de ce jour (Luc 24,13-35), les disciples d’Emmaüs n’attendent plus rien : « Nous espérions… » Ces mots sont lourds de toute une espérance déçue. Nous pouvons imaginer leur désespoir. Dans toute vie humaine, cela arrive un jour ou l’autre : un grand espoir déçu, un échec cuisant, un souci, une question insoluble, un péché qui fait souffrir. Comme pour les disciples de l’évangile, Jésus nous rejoint sur notre route. Il ne se fait pas reconnaître tout de suite ; il s’intéresse d’abord à nos soucis. Tout le récit nous fait comprendre comment nous pouvons cheminer du désespoir et du doute jusqu’à la foi, la confiance.

Prions :

Comme l’auteur du psaume de ce jour,  le psaume 104 (105), chantons
«JOIE POUR LES CŒURS QUI CHERCHENT DIEU !  »

Seigneur,

comme j’aurais voulu être là
pour écouter les commentaires faits par Jésus lui-même !
Comme j’aurais voulu être présent à Lourdes pour puiser à la source !
Mais je sais que ton projet, Seigneur, se poursuit sans rupture !
Tout se réalise par Jésus le Christ mort et ressuscité, notre Sauveur

Et nos soignants ?

75 : c’est le nombre de soignants pour accompagner l’Hospitalité cette année.

Ils sont (presque) tous en première ligne, sur le front de la pandémie. Même les personnes retraitées ont repris du service. On les applaudit tous les soirs à 20h et ils le méritent largement ! N’oublions pas de prier pour eux !

En cadeau, cette prière du soignant ! Et peut-être qu’après l’avoir lue, vous aurez encore plus d’entrain pour vos applaudissements du soir.

Prière de nos soignants

A la piscine

« Allez boire à la fontaine et vous y laver »

C’est en ces termes que Bernadette reçoit, le jeudi 25 février 1958, la mission  de la Vierge Marie, à la Grotte de Massabielle .

En y répondant, immédiatement, Sainte Bernadette devient la  » créatrice  » des Piscines, qui constitueront un » sanctuaire « . De fait, aussitôt, les visiteurs affluent et, dès le lundi 1e mars 1858, Catherine LATAPIE, en plongeant dans la source sa main droite traumatisée à la suite d’un accident ne conserve aucune séquelle. Elle devient, ainsi, la première « miraculée » répertoriée à Lourdes.

Au-delà de la liste actuelle des miracles  » médicalement  » reconnus, combien de miracles  » spirituels », de conversions, de reconversions y sont vécus ? Avec la grotte, les piscines deviennent le lieu de rencontre des pèlerins avant que les basiliques ne fussent édifiées.

Se rendre aux piscines ; c’est se « ressourcer », c’est « revenir à la source » en renouvelant le signe du sacrement du Baptême. Signe de la mort et de la Résurrection avec le Christ.

Cette démarche vécue dans l’humilité et la prière, aidée par les bénévoles pisciniers et piscinières est source d’une Joie profonde.

Le regard et le sourire des pèlerins sont au-delà des mots.

La conjoncture actuelle ne nous permet pas de vivre ces moments mais Bernadette ne nous dit-elle pas, qu’à Nevers, chaque jour, elle se rendait à la grotte de Massabielle en pensée ?
A sa suite, écoutons la demande de Marie ;

“Allez boire à la Source et vous y laver”

Merci Marie de nous donner tant de Grâces auprès de Vous.

Monique et Jean-Marc

Messe Internationale
Piscines
Bénédiction du Saint Sacrement

Pour  suivre  la messe à 10h et le chapelet à 15h30 en direct, KTO (télévision) ou TV (internet)