Voici quelques témoignages glanés au fil de l’eau (de Lourdes)
qui expriment le rayonnement de la grâce reçue par Marie, dans ce pèlerinage
« Seigneur je te rends grâce de la paix dont tu m’as comblée pendant ce pèlerinage. Merci d’avoir renouvelé ma foi.
Aide moi à vivre chaque jour comme un témoin du Ressuscité. »
Amen !
Alain
Deux amies de Rambouillet se retrouvent après 3 h d’urgence, une ne peut plus parler, l’autre est complètement ficelée avec son atèle.
Leur regard a été un immense sourire de joie

Merci pour vos sourires et de votre joie, Ils me portent
Après la messe, devant la grotte, mardi
« Je suis comme au paradis »
« Vos mains sont l’instrument d’un miracle »
Hugues
C’est parti pour mon tout premier séjour à Lourdes avec l’équipe Arc en ciel.
Dès l’embarquement dans le TGV nous voilà tous plongés dans l’ambiance. Les agents SNCF nous souhaitent un bon pèlerinage et les traditionnelles notes du jingle du TGV nous annoncent un message de Mgr Crépy, puis une prière pour notre Pape François décédé en ce lundi de Pâques.
Premiers échanges et contacts bien sympathiques entre pèlerins.
L’arrivée à Lourdes et la mise en place de l’accueil Saint Frai se déroule avec une remarquable efficacité. En un temps record voilà les équipes de l’hospitalité et leurs malades tous installés chacun à son poste.
Dans la soirée sur tous les écrans sont diffusés des images de Saint Pierre de Rome et des reportages sur le Pape François.
Chaque journée a son programme. Tout est prévu et bien organisé : messe à la grotte, procession eucharistique, réconciliation, parcours Sainte Bernadette et visite de Lourdes avec Monique, messe internationale avec plus de 10.000 participants dans la gigantesque basilique Saint Pie X…
Tant de ferveur, de bienveillance, de joie, de dynamisme me touchent, tout comme le courage et la confiance des malades, et la diversité des hospitaliers tous animés d’une belle foi et d’un bel esprit de charité. La merveilleuse chorale aide à la prière. Les prêtres présents par centaines, avec les religieuses nous édifient par leur vie donnée. La jeunesse des groupes de lycéens diffuse ses rayons enthousiastes. Ici, on sent battre le cœur de l’Église bien vivante pleine de foi et d’espérance sous le regard de la Vierge Marie.
Isabelle pharmacienne
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« Une semaine pleine de joie, de bonheur et d’amour. Un monde féérique. Vous êtes tellement gentils et chaleureux, c’est fou »
Véronique personne accompagnée
J’aimerais juste partager ma joie et la grâce d’être à Lourdes, avec l’hospitalité des Yvelines, au service de mon prochain, pour la 2° année consécutive.
L’année dernière, je me suis inscrite en tant qu’hospitalière, pour répondre à un appel du cœur, en souvenir de mon papa défunt. Un papa que je chérissais beaucoup et qui a fini ravagé par la maladie, après beaucoup de souffrances et étant assisté. Aider les personnes malades et fragiles ici à Lourdes, c’est comme aider mon papa, que je n’ai pas pu aider étant loin de mon pays d’origine.
C’est aussi vivre à l’image du Christ et selon sa Parole. Ce don de soi, de son temps, de sa force et de son cœur pour venir en aide aux personnes malades et fragiles est une grâce que je partage avec mes enfants qui vivent le pèlerinage également.
Cette année, en tant que brancardière, m’a conforté sur ce chemin de foi
Merci à tous les organisateurs de ce beau pèlerinage. A l’année prochaine, s’il plait à Dieu !
Suzanne équipe saphir
A l’occasion de nos 20 ans de mariage nous avons choisi de venir en famille, nous mettre pour la 1° fois au service de nos frères et sœurs malades, fragiles.
Nous sommes transportés par la joie et la bienveillance que nous découvrons au sein de l’hospitalité.
Nous sommes émerveillés par toutes ces personnes de toutes générations, d’horizons différents qui partagent cette semaine de service dans la joie, la bonne humeur et l’humilité.
L’hospitalité, c’est un bain d’amour, de fraternité, un cocon de douceur, un havre de simplicité évangélique. L’hospitalité c’est un avant goût du paradis sur terre.
Nous sommes également touchés par les personnes fragiles si reconnaissantes, joyeuses et heureuses d’être là.
Nous sommes admiratifs de leur capacité d’abandon, de leur entrée en relation si simple, si profonde d’humanité.
C’est une expérience de grande humanité, relationnelle et spirituelle unique, une rencontre du Christ dans notre humanité.
Nous rendons grâce pour l’œuvre de l’hospitalité mêlant talents, compétences, attention, bienveillance et humanité
Céline et Thierry
Bonjour à tous
Que dire …les mots me manquent. Ma gorge, mon cœur se serrent, l’émotion est là, trop forte pour être exprimée.
A la vue de toute cette énergie que vous donnez, cette chaleur, cette tendresse, cette générosité déployée pour ces malades et pour chacun de vous que rien n’arrête, malgré les efforts la fatigue.
Nous pourrions ainsi presqu’avoir oublié d’où l’on vient.
Découvrant ainsi le Christ en chacun de nous, ne demandant qu’à nous laisser porter par lui, pour découvrir alors qui nous sommes vraiment.
La joie du vrai don de soi, donner un peu, beaucoup de nous, oubliant nos peines, nos blessures, laissant place à l’amour à donner pour les malades en qui le Christ est présent, car Il nous attend.
Il y a une chose que je sais c’est qu’à ma 55° année de vie, celle-ci a changé le jour où je vous ai tous rencontrés. Il y aura cette lumière au fond de mon cœur en attendant l’année prochaine.
Aussi j’espère être parmi vous, en 2026, ainsi que mon frère Christophe, tout aussi heureux que moi de notre rencontre et qui sera à mes côtés.
En attendant, je garde vos sourires, vos gestes tendres, votre douceur et votre chaleur.
Merci à tous
Lucie et Christophe
J’ai vu Marie Bernadette, ma femme, renter tellement heureuse de son pèlerinage à Lourdes , l’an passé, que j’ai voulu l’accompagner et vivre avec elle ce temps fort.
Je ne m’attendais pas à être, moi-même, touché profondément par cette démarche pèlerine et par cette ambiance de fraternité que j’ai rencontrée.
Le quotidien avec une personne malade est exigeant et parfois je peine un peu. Durant ce pèlerinage j’ai vu une telle bienveillance, attention, prévenance et joie de servir autant pour ma femme que pour moi-même, que j’ai été bouleversé. Même avec la souffrance, quand l’amour est là, une grâce est donnée ; j’en ai fait l’expérience concrète.
Cette amour reçu, je vais pouvoir le redonner à ma femme et le cultiver au quotidien.
Je ressens une très vive reconnaissance à l’égard de tous ceux qui m’ont appris à aimer un peu mieux durant cette semaine et à me rendre compte combien cela me rend heureux d’aimer ma femme avec son épreuve de santé
Merci
Michel
Quand je suis arrivée en Ehpad j’étais au désespoir parce que je n’avais pas compris ce que c’était. Le Père Benoit de la paroisse est venu me voir pour me réconforter et me donner le sacrement des malades. Là, j’ai senti une énorme chaleur dans mon cœur et une lumière très intense m’entourait. J’ai senti que Dieu me tendait la main, je l’ai saisie, je ne l’ai plus quittée et le soir, dans ma prière, je la tiens et je m’endors apaisée.
En arrivant ici, à Lourdes, j’ai ressenti ce même bonheur. Les activités m’ont plu énormément : la messe internationale et les échanges avec l’évêque. J’ai trouvé une chaleur de vivre et un amour que je n’ai jamais vus ailleurs. Je voulais remercier tout le personnel qui a été adorable et je voudrais bien les revoir après pour leur témoigner ma fidélité. Je reviendrais ici avec mon petits fils et, entre temps, il s’est converti il y a 2 ans et il a demandé lui-même le baptême, j’ai pu en témoigner devant Monseigneur quand il nous a réunis
Je sens ma main beaucoup plus souple et j’ai pu , pour la 1+ fois depuis 10 ans, faire « bravo » avec mes mains, ça ne mettait jamais arrivé avant..
Excusez-moi, quand je suis émue, je ne peux m’empêcher de pleurer, mais je pleure de bonheur et de reconnaissance envers Dieu.
Amen
Catherine
Je ne suis pas venue à Lourdes depuis très longtemps. Alors quand mon mari a exprimé le souhait d’accompagner le pèlerinage des malades, j’ai dit « GO ». Quelle grâce déjà de pouvoir participer à cette démarche spirituelle.
On part lundi, rue Vaugirard, rendez-vous vers 9h 30 pour les brancardiers ? On arrive, il y a beaucoup de monde qui va et vient et on attend, on regarde, on sourit, on dit bonjour. On prend déjà le temps de s’ouvrir à l’autre. Tout à coup, une dame se trouve devant moi et elle manque de tomber et je ne sais comment ma main s’accroche à sa béquille et la relève. Elle souffre de problème d’équilibre. Alors j’écoute, elle raconte, elle s’appelle Anne, première belle rencontre, premier pas vers le train qui nous emmène vers Lourdes.
Puis l’annonce de la mort du Pape François résonne dans toute la gare. Le premier « Je vous salue Marie » est lancé.
On achemine les bagages, on accompagne l’autre et les visages s’éclairent. Dans le train les jeunes s’animent, ils chantent, ils sont heureux et la joie est là.
Après le passage de l’Evêque et quelques kilomètres parcourus en bonne compagnie du Père Thibaud, nous arrivons à Lourdes.
Nous accueillons les malades à la sortie du train et je rencontre Solange. Elle se sent perdue, je lui propose de lui tenir la main pour la rassurer, elle accepte. Deuxième rencontre : tendre la main et réchauffer le cœur fragile.
Chaque matin, nous retrouvons nos confrères pour la prière et les consignes.
Le mardi, la messe est à la grotte et nous recevons nos foulards bleus. Ce matin-là j’accompagne Alain. Il aime le cinéma, il ne parle pas beaucoup. Il pleut. Tout le monde prie et chante. Je commence à tirer la chaise bleue, mon appréhension du départ s’estompe. Dans chaque petite montée, des jeunes , que j’appellerai les « anges gardiens » se positionnent pour pousser et aider avec bonté. C’est cela Lourdes : l’accueil, l’entraide, la charité, l’amour gratuit, le don. Merci à tous ces jeunes pour leur aide. Troisième rencontre qui réchauffe le cœur et nous fait plonger dans le thème du pèlerinage »Avec Marie chemins d’Espérance »
Durant cette semaine à Lourdes, je découvre le geste de l’eau par trois fois avec trois malades différents. J’écoute Bernard, David qui a une fiancée et aimerait la demander en mariage. Il rit, il est transporté. Quatrième, cinquième rencontres.
Avec mon mari on nous confie aussi un couple pour assister à ce geste de l’eau. C’est avec Anne Marie que j’aurai la joie de commencer ; Hugues sera avec Jean. C’est un symbole fort pour nous deux. Sixième rencontre avec les malades : laver les mains, laver son visage et boire l’eau de la source
Le jeudi, j’ai la grâce de pouvoir accompagner des malades aux piscines. L’eau de Lourdes, miraculeuse, où tu es plongée dans cette douceur infinie de l’Amour de Marie. Septième rencontre : sur les bancs tu te retournes et tu partages avec des jeunes. On échange, on prie. Le Père Thibaud nous propose le parcours jubilaire. Toutes nos intentions sont déposées.
Se laisser porter, lâcher prise, tendre la main encore et encore.
Nous vivons tous ensemble la célébration de la réconciliation, la procession mariale, le chemin de la résurrection. Nous déposerons des cierges, nous réciterons le chapelet, nous chanterons avec les malades et danserons avec eux. Quel bonheur de voir leurs yeux pétiller de bonheur. Donnez de l’humanité, du temps pour toucher le cœur et l’âme d’enfant. Je ne compte plus les rencontres Il y a Jean Pierre. Il y a Hugues assis dans son fauteuil roulant, pour une cheville mal soignée. Il y a Odette, nos 18 malades du service Emeraude et tous les autres. Il y a Rémi touché par le handicap et accompagné de son papa Xavier. Rémi, il sourit tout le temps et il donne des câlins à l’infini. Je suis admirative de la bonté et l’amour de ce duo père/fils. Hugues, mon mari, s’en émeut aussi.
Il y aura Paule, elle sort de son Ehpad. Elle n’a plus de famille ; ses seules promenades sont de passer du couloir à sa chambre et vice et versa. Elle ne peut plus rester chez elle car elle tombe souvent, alors je vais rire avec Paule, elle aime m’appeler « ma chérie ». Avec mon mari, nous l’accompagnerons à la dernière messe du pélé avec trois collégiennes à nos cotés : Félicie , Constance et Elisabeth. Elle a un petit budget, elle ne peut pas s’acheter de souvenir, mais elle n’en veut pas non plus. On lui demande si elle aimerait s’installer à une terrasse de café avec nous et partager un bon moment. Paule rira et profitera d’une bonne glace et d’un jus d’orange en notre compagnie. Elle a connu la guerre, elle a mal au dos, mais elle a toute sa tête à 93 ans. Elle se rappelle le bon vieux temps.
Instant magique avant de prendre le chemin du retour. iL fait un temps radieux. La grâce est là et Marie veille.
On est samedi c’est le départ, il pleut, je rencontre encore et toujours avant de monter dans le train.
Alors je veux rendre grâce pour tous ces malades pour toutes les personnes de l’hospitalité, pour toutes les rencontres, pour cette parenthèse de vie au service de l’autre et à l’écoute du cœur.
J’étais dans le groupe Emeraude, couleur verte, couleur de l’Espérance. Avec Hugues nous étions brancardiers
Au final ce n’est pas si difficile de rejoindre l’autre dans un cœur à cœur
Albane